Commerces

Commerces

Dès la construction du chemin de fer dans le canton de Weedon, ce territoire a vu se créer et se développer des commerces dignes d’un centre en plein essor. Cinquante ans après l’arrivée des premiers colons et avant que le XIXe siècle se termine, plus de 2000 habitants s’y étaient déjà installés. Nous verrons dans la galerie de photographies qui suit un aperçu des activités commerciales qui ont fait vivre ces gens travailleurs et pleins d’initiatives.

Les hôtels

Cet hôtel appelé le Grand Central était la propriété de Georges N. Lamoureux. Il était situé sur le chemin de Fontainebleau qu'on appelait la rue Centrale, pas très loin du magasin Laplante. Ce marchand est arrivé à Weedon en 1899. Il a ouvert les portes de son hôtel le 5 mai 1903. Les services que l'on y fournissait, étaient reconnus de première classe. Il faisait affaire sous le nom de G. N. Lamoureux et Cie. Le dernier mardi du mois de novembre 1910 à 5h 00 du soir, un violent incendie a détruit l'hôtel et le commerce qu'il administrait. Au cours des mois de mai et juin qui ont suivi ce malheureux événement, il est allé visiter plusieurs villes de l'Ouest canadien. Le 27 septembre il partit définitivement pour Vancouver avec sa famille après avoir vendu ses biens dans un encan. Joséphine Lanoue était son épouse.Voici l'Hôtel Bernier appelé aussi Hôtel Weedon qui appartenait à Louis Bernier en 1887 selon le journal de l'époque. Sur la photo, nous apercevons à l'extrême droite Victor Péloquin, trois personnes non identifiées, puis Louis Bernier propriétaire, son épouse Emma Péloquin et ses six enfants Bibiane, Conrad, Ernest, Gustave, Paul et Germaine. Cet hôtel fut détruit par incendie en 1910; il était situé à la place de l'hôtel Lasalle actuellement. Il l'a reconstruit encore plus beau et plus vaste. Malheureusement, la maladie et la mort l'ont empêché de terminer son projet. Ce nouvel édifice est devenu la propriété de Philibert Lussier qui assistait à la vente aux enchères à Sherbrooke. Voici l'hôtel Commercial que Louis Bernier a construit et que Philibert Lussier a acquis aux enchères. Plus tard, il deviendra l'hôtel Lasalle situé en face du restaurant près du chemin de fer. Il faut remarquer les galeries qui font le tour de l'immeuble sur les deux premiers étages.Nous voyons l'hôtel Lasalle à une autre époque. Cet édifice était d'une grande importance pour les voyageurs qui venaient des grandes villes et des États-Unis.Nous apercevons l'hôtel Lasalle en 1932. Nous pouvons le voir sans aucun arbre qui l'entoure.Nous apercevons l'hôtel Lasalle du temps de André et de Rita Pichette dans les années 60 et 70. Nous voyons que les propriétaires précédents ont modifié grandement l'extérieur de cet édifice en enlevant les imposantes galeries originales.Voici l'hôtel Bellevue qui se trouvait sur la rue St-Janvier en face de l'actuelle 5e avenue. Il fut construit par monsieur Biron. Ses deux soeurs, mesdames Binette et Kerr furent longtemps les propriétaires suivants. Cette édifice logea différents commerces tels que un restaurant, une cordonnerie, un magasin de vêtements et de chapeaux en plus d'avoir abriter plusieurs logements. Au moment de cette photographie, les voyageurs s'y arrêtaient pour un bon repas et une chambre confortable. Il fut démoli en 1993 pour faire place à la résidence de Lisette et Claude Lagassé.Charles Laurendeau devient hôtelier en 1953 à St-Gérard. Cet hôtel a été rénové en 1959 puis rénové à nouveau en 1965 suite à un incendie. Monsieur Laurendeau l'a vendu en 1968. Nous apercevons cet hôtel qui sera détruit par incendie au moment où ce commerce appartenait à monsieur Gaétan Robert de La Guadeloupe. Voici un aperçu de l'hôtel Normandie qui appartenait à Fernand Gervais en 1943. Il est devenu la propriété d'un monsieur Frenette dans les années 50 et par la suite. Il était situé au coin nord à la croisée de la rue St-Janvier et de la route 1 aujourd'hui appelée route 112. Depuis plus d'une décennie, un important marché L'Intermarché a remplacé cet hôtel qui a été démoli. À l'entrée de cet édifice, on y aperçoit Marguerite Tardif et Adélard Cet édifice a d'abord été construit par Victor "Paulo" Fontaine pour sa demeure pour sa demeure. Puis, il a été transformé en un hôtel. Celui-ci a été tenu par Ted et Aline Dallaire, puis Alain Turgeon. Finalement, il a été détruit par incendie.

Les magasins

C'était le magasin général de Weedon qui appartenait à Napoléon-Pierre Tanguay en 1900. Nous apercevons de nombreuses dames et plusieurs hommes à son entrée. Nous apercevons l'intérieur du magasin général appartenant à Napoléon-Pierre Tanguay qu'il possédait en 1900. Où était-il situé?  Cette photo représente 5 édifices bâtis dans la partie qu'on se plaisait à appeler Weedon Station. Effectivement, on pouvait voir sur la rue Centrale, aujourd'hui appelée 9e avenue, cinq bâtisses construites côte à côte. De gauche à droite, le magasin Lussier adjacent à un entrepôt, puis le magasin d'Aimé Moreau où il vendait des meubles et des machines à coudre, ensuite le magasin Beaudry construit en 1906 et détruit par un incendie au début des années 1960 et complètement à la droite la cordonnerie Salvail. Ce magasin général, situé au coin St-Janvier et 6e Avenue, a d'abord appartenu à Jean-Baptiste Delude. Plus tard, ce magasin est vendu à Donat Lafond. Ce dernier le revend à Arthur Brunelle. Par la suite dans les années 50, il est devenu la propriété d'Arthur Patry puis de Marc Patry, son fils. Aujourd'hui, cette propriété fait partie de la résidence pour personnes âgées L'Anneau d'Or.Ce magasin a été la propriété de Dominique Gosselin. Il était situé sur le coin St-Janvier et 7e avenue à Weedon. Il est devenu dans les années 90 le magasin Boutik-Atout et un comptoir Sears.Sur la rue St-Janvier tout près de l'église St-Janvier, ce magasin avait un important achalandage plus particulièrement après les offices religieux. Wilfrid Dumas en était propriétaire vers 1910. On le voit près de son épouse Régina Galipeau qui portait dans ses bras Marthe Gagnon sa nièce. Par la suite, Cyprien Palardy en a été le propriétaire. Puis Claude Jean y a installé son salon de coiffure avec son épouse Céline. Voici le premier édifice où Jean-Louis Bourgault avait installé son magasin. Il était marchand et tailleur de métier. La partie gauche de cette maison a servi à son épouse Régina Tanguay et à sa famille comme demeure.Le commerce de Jean-Louis Bourgault n'était pas assez spacieux. Il y a ajouté plus de 50 % d'espace à son magasin.L'épicerie Péloquin et Frères a été construite en 1923 par les frères Péloquin. Pendant de nombreuses années, elle desservait une grande partie de la population du village de Weedon et de la région. Elle est devenue la propriété de la famille Mercier pendant des décennies jusque vers la fin des années 90, avant de perdre sa vocation d'épicerie et de déménager ce service au coin St-Janvier et Route 112.Arthur Lisée avait une épicerie boucherie à Fontainebleau. Son fils Ovila l'a acquise. Pendant cette période, il livrait les produits de sa boucherie de porte en porte dans la région de Fontainebleau et Weedon. Il a ensuite installé son marché à Weedon sur la rue St-Janvier. À son tour, il transféra à son fils Rhéo.À droite, nous apercevons l'épicerie Lisée construite en 1947 par Ovila Lisée. Rhéo Dumas et Christian Dumas ont continué de tenir ce marché jusqu'en 2008. En 2009, un magasin Korvette y a pris place.

Les magasins à Fontainebleau

Sur les terrains voisins de l'hôtel de Fontainebleau, a été construit en 1888 un édifice en haut duquel on trouvera la résidence d'Adjuteur Lussier au deuxième étage et une fromagerie au premier. Plus tard, Elzéar Després a acquis cette petite insdustrie pour l'exploiter pendant nombre d'années. Puis, Willie Delisle l'a achetée et transformée en beurrerie. À son tour, il l'a exploitée pendant 25 ans jusqu'en 1941. Après le décès de ce dernier, Florian Pépin y a installé une forge à la place de la beurrerie jusqu'en 1948, année où le feu a complètement rasé ce commerce au cours de la soirée du mardi gras . Après avoir tenu un petit magasin dans son logement à Fontainebleau vers 1907, Hippolyte Lussier construit son épicerie tout près de chez-lui. En 1918, il la vend à Amédée Banks. Puis, ce commerce est détruit par un incendie. Mathias Caron a acquis le terrain et reconstruira une nouvelle épicerie.Après avoir tenu un petit magasin dans son logement à Fontainebleau vers 1907, Hippolyte Lussier construit son épicerie tout près de chez-lui. En 1918, il la vend à Amédée Banks. Puis, il est détruit par un incendie. Mathias Caron quitte Lingwick avec sa nombreuse famille et construit ce grand magasin général sur ces lieux. Ensuite, il le vend à Ernest Leblanc. C'est en 1927 que Ephrem Patry et Palmela Magnan l'achètent pour servir la population de Fontainebleau pendant 33 ans jusqu'en 1963. Uldéric Lisée l'acquiert en 1963; finalement, Richard son fils et Carmen maintiennent les services d'épicerie et de boucherie de 1972 à 1988. Jusqu'en 1969, ce magasin général abritait le bureau de poste pour Fontainebleau.Ephrem Patry et son épouse Palmela Magnan ont été les propriétaires de ce magasin général de Fontainebleau au cours des années 50 et 60Voici l'épicerie boucherie qui a desservi la population de Fontainebleau pendant des décennies. Lors de cette photo, elle appartenait à Richard Lisée.

Les magasins à St-Gérard

Les garages

Voici le garage qui a appartenu à Victor Péloquin. Il a été photographié en 1932. Nous pouvons reconnaître Adrienne Galipeau, Adélard Péloquin et Yvette Lemay.Cette propriété de Victor Péloquin servait de garage et de restaurant "Quick Lunch".Au début des années 40, le garage Achille Bélanger (Baker) desservait les gens de Weedon. Il était situé au coin de la 5e avenue et de la rue St-Janvier. On y trouvait le service des pompes à gasolineVoici le garage Oscar Roy, nouveau propriétaire du garage Bélanger (Baker) sis au coin St-Janvier et 5e avenue. Ce commerce donnait des services de mécanique et de gasoline. Eugène Pitou Lemay deviendra propriétaire de ce garage au cours des années 50. À St-Gérard, Paul Fontaine possédait un garage où les services de mécanique et de gasoline étaient disponibles.

Les restaurants

Voici le restaurant d'Hector Comtois photographié en 1940. Il était populaire et rassemblait la jeunesse de ce temps-là sur la 2e année. Cette maison bâtie par un membre de la famille Tanguay au début du XXe siècle s'est vu changé d'affectation à plusieurs reprises. Il est devenu le restaurant Lisée tenu par Hector et son fils Réal pendant de nombreuses années. Par la suite, il est devenu la propriété de plusieurs restaurateurs qui se sont succédés. Appelé le Del Mundo dans les années 2002, une partie de ce restaurant est même devenu un dépanneur au cours de cette période. Aujourd'hui il est devenu le restaurant Le Moulin.

Les centres financiers

Voici l'actuelle caisse populaire de Weedon bâtie en sur la 2e avenue. La première caisse de Weedon a été créée en 1931. Ici, nous apercevons Marc Laplante, directeur de la succursale de la Banque Provinciale qui siégeait dans le magasin Laplante sur la 9e avenue. Nous voyons ici la maison qui appartenait à Gérard Patry et qui a abrité d'abord une succursalle de la Banque Provinciale puis la Caisse populaire de Fontainebleau. Cette dernière a cessé ses services en 1965 alors que la population de ce village avait baissé à 213 âmes. Cette demeure avait appartenu à Aimé Fontaine avant d'être la propriété de Gérard Patry.

Le bureau de poste

Il y a eu un temps où les services de la poste étaient fournis à partir du Manoir Tanguay. Nous apercevons l'inscription Bureau de Poste à l'entrée de cette édifice.

Les services de santé

Voici le Foyer Oasis qui dessert la population de Weedon qui a besoin de services spécialisés de santé de longue durée. Voici le CLSC, édifice bâti en 1975 par la municipalité de Weedon-Centre. Il a servi continuellement de Centre de Service de Santé depuis sa contruction. Pendant de nombreuses années, nous y retrouvions les bureaux des municipalités de Weedon-Centre et du Canton de Weedon. Pendant plus de 25 ans une clinique médicale y a été tenue par les docteurs Yves St-Pierre et Claude Cloutier. Une pharmacie y a aussi occupé un local pendant plusieurs années. De plus, un salon funéraire était installé dans la salle au premier étage. Aujourd'hui, le CHSLD du Haut-St-François maintient ses services de santé dans une partie de l'édifice alors que des résidences pour personnes âgées ont été aménagées dans les anciens bureaux de la municipalité, de la clinique médicale et du salon funéraire.Cet édifice situé coin ouest de la rue St-Janvier et 8e avenue a abrité l'Unité Sanitaire du comté de Wolfe de 1938 à 1978. Auparavant, il avait connu diverses vocations: magasin de chapeaux, restaurant et même service de barbier ce qui explique le bâton rouge et blanc près de la fenêtre.Voici l'Unité Sanitaire où le ministère de la santé a eu ses bureaux pendant 50 ans pour l'ensemble du Comté de Wolfe. Notez l'inscription au-dessus de l'entrée principale.Le ministère de la santé a rénové l'Unité Sanitaire située à Weedon en 1960. Vous pouvez remarquer les importants changements que cet édifice gouvernemental a subis lors de ces travaux. C'est près de 18 ans après que le gouvernement cédait à une entreprise privée cet édifice. Il deviendra un foyer pour personnes âgées par la suite. Cette résidence pour personnes âgées agrandira sa superficie en ajoutant l'ancien magasin Patry et le Châtelet.

Centres de loisirs

Voici la salle de quilles où Lauréat Labrecque recevait les amants de ce sport. Pendant plusieurs décennies ce centre rassemblait un grand nombre de sportifs. Ce centre a cessé ses activités pour devenir un magasin de meubles, propriété de Raynald et Lucienne Gravel. Aujourd'hui, c'est devenu un petit centre d'achat.Cette photographie représente l'aréna actuel où la population se réunit pour des activités sportives. Il a vu plusieurs sports principalement le hockey et le ballon balai. Ce dernier a déjà été très populaire dans la région où notre équipe dominait années après années.

Les salons de coiffure

La maison à gauche abrite actuellement et depuis des décennies le salon de coiffure de Colette Groleau. Nous voyons le salon de coiffure Groleau. Cette maison avait appartenu à Roland Mercier.

Les salons funéraires

Autres services publics

Dans les années 50, cette propriété a appartenu à Jos Denis. Il a abrité le bureau de la succursale de la Shawinigan dont Réal Daigle en a été le responsable de nombreuses années. Cet édifice a appartenue à Patrice Desmarais où un dépanneur et une pharmacie à longtemps desservi la population. Aujourd'hui, il abrite la Pharmacie Ouellet et Roy.

De | 2011-11-07T23:03:00-04:00 juillet 10th, 2010|Photographies|Aucun commentaire

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