Ancêtres de Raynald Breton (Lignée paternelle)
RAYNALD BRETON
11 août 1962
Weedon
SUZANNE CARON
MARCEL BRETON
22 juin 1940
St-Adolphe-de-Dudswell
CORINNE RIDRUGUE
THOMAS BRETON
15 février 1915
St-Adolphe-de-Dudswell
ROSA CÔTÉ
VITAL EDMOND HÉLIE BRETON
8 mars 1886
East-Broughton
VIRGINIE FAUCHER
VITAL BRETON
21 janvier 1857
St-Victor de Beauce
ÉMILIE DUTIL
PIERRE HÉLIE BRETON
2 octobre 1821
St-Joseph-de-Beauce
CATHERINE BISSON
JOSEPH HÉLIE BRETON
10 février 1794
St-Joseph-de-Beauce
MARIE-LOUISE POULIN
JOSEPH HÉLIE BRETON
9 janvier 1764
Beauport
JEANNE VACHON
JOSEPH PHILIPPE HÉLIE BRETON
6 août 1727
St-Vallier-de-Bellechasse
JOSEPHTE ROUILLARD
PIERRE HÉLIE BRETON
5 juillet 1700
Québec
ROSALIE PÉPIN
JEAN HÉLIE BRETON
28 novembre 1669
Ste-Famille, Île d’Orléans
JEANNE LABBÉ
JEAN HÉLIE BRETON
Date inconnue
Ménéac, St-Malo, Bretagne, France
JEANNE MUSNIER
Données sur les ancêtres Hélie Breton
Raynald Breton est un citoyen de Weedon qui s’est impliqué dans les municipalités de St-Gérard et de Weedon pendant de nombreuses années. Il est devenu échevin de ces deux municipalités en plus de s’impliquer comme administrateur de la Caisse populaire de ces deux centres. Il a participé aussi pendant de nombreuses années à la Chambre de Commerce de la région.
Le premier ancêtre Jean Hélie a traversé l’Atlantique pour y épouser Jeanne Labbé dans la paroisse Ste-Famille, sur l’Île d’Orléans le 28 novembre 1669. Il venait de Ménéac, dans le diocèse de St-Malo en Bretagne, France. Ses parents s’appelaient Jean Hélie et Jeanne Musnier. C’était sa deuxième épouse et la fille de Charles Labbé et Marie François. Elle venait de St-Gilles-de-Paris, sur l’Île-de-France. Avant de venir en Nouvelle-France, Jean avait déjà épousé, en deuxième noce, Jacquette Choret en France.
À partir de l’île d’Orléans où Jean Hélie le premier ancêtre de Raynald s’est installé, les descendants Hélie Breton ont passé par Québec, St-Vallier-de-Bellechasse et Beauport où ils ont pris épouse. Puis, en commençant par Joseph Hélie Breton de la quatrième génération, quatre autres ancêtres en ligne directe ont pris épouse en Beauce, deux à St-Joseph, un à St-Victor et un à East-Broughton. Finalement au début du XXe siècle, Thomas le grand-père de Raynald a pris épouse et s’est installé à St-Adolphe-de-Dudswell comme son fils Marcel. Raynald s’installera à Weedon et y prendra épouse.
Trois autres Hélie sont venus en Nouvelle-France. C’est d’abord, Pierre Hélie qui s’est marié à quatre reprises, d’abord à Madeleine Jean en 1688 à Québec, puis à Anne Philippe à Charlesbourg en 1704, ensuite à Madeleine Fiset à Lorette en 1708 et finalement à Françoise Paris à Ste-Foy en 1714. Il était soldat.
Les deux autres Hélie sont Jacques marié à Josephte Maréchal à Québec en 1707 qui était le fils de Jean Hélie originaire de Parcoul dans le diocèse de Saintes, Saintonge, France; et Pierre Hélie qui s’est marié à Anne Olivier à Sorel en 1728. Ce dernier était le fils de René Hélie et Marie… qui demeuraient à Passel, dans le même diocèse et la même région que le précédent.
Il existe d’autres ancêtres qui ont porté le nom de Breton. En plus de ces Hélie qui ont adopté le patronyme Breton à la suite de leur arrivée en Nouvelle-France, des dénommés Breton sont venus de France et y ont gardé ce nom. C’est d’abord René Breton qui s’est marié à Charlotte De Chavigny en 1668 à Québec, fils de Mathieu Breton et Michelle Girard d’Olonne, diocèse de Luçon, Poitou. Il était soldat de Carignan.
Puis, François Breton qui a épousé Barbe Dumont devant le notaire Larue en 1668. Il était le fils de Jean Breton et Marie Durant de Berville dans le diocèse de Lisieux en Bretagne. Plusieurs décennies plus tard, Jacques Breton, marié à Catherine Vernas à St-Augustin en 1731, était le fils de Nicolas Breton et Marie Laisné d’Hudimesnil dans le diocèse de Constances en Normandie, France. Finalement, Jean-Charles Breton s’est marié à Corrine Thibault en 1743 à Québec et, en secondes noces, à Marguerite Léger à nouveau à Québec. Ce dénommé Breton venait de Guernés du diocèse de Rouen en Normandie.
Il faut ajouter que trois Le Breton sont venus en Nouvelle-France. D’abord, Jean-Guillaume Le Breton qui s’est marié en 1687 à Élisabeth Grandie à Château-Richer en premières noces puis, à Marie Vandet à St-Michel en 1702. Il provenait de Notre-Dame de Bonsecours dans le diocèse de Tréguier en Bretagne. Il était lui aussi un soldat de Carignan
Au milieu du XVIIIe siècle, Noël Le Breton a marié Reine Dionne à Ste-Anne-de-la-Pocatière en 1762. Il était le fils de Noël et Françoise Lesage de Ste-Croix, du diocèse de St-Malo en Bretagne. Puis Pierre-Henri Le Breton s’est marié à deux reprises, d’abord à Louise-Agnès Larchevêque à Ste-Anne-de-la-Pocatière en 1741 puis, à Angélique Bouchard à Québec en 1765. Il était le fils de Jean-François Le Breton et Marie Samson de St-Aubin de Rennes en Bretagne.
Il n’est donc pas étonnant que de nombreux descendants portant le nom de Breton n’aient pas la même origine.
D’après l’Institut des Statistiques du Québec, le nom de famille Breton est classé le 136e patronyme le plus fréquent dans la province en 2006.
Gilles Magnan