Couture Suzanne

//Couture Suzanne
Couture Suzanne 2018-03-25T14:07:39-04:00

Ancêtres de Suzanne Couture (Lignée paternelle)

  • SUZANNE COUTURE
    4 juillet 1939
    Ham Sud
    DIEUDONNÉ CLICHE

  • ARTHUR COUTURE
    12 septembre 1904
    Wotton
    AURÉLIE HOULE

  • FRANÇOIS-XAVIER COUTURE
    17 septembre 1867
    Wotton
    ADÈLE FILIAULT

  • JEAN COUTURE
    1 septembre 1823
    St-Nicolas de Lévis
    ROSALIE HOUDE

  • ANTOINE COUTURE
    17 novembre 1788
    St-Pierre, Ile d’Orléans
    ANGÉLIQUE CÔTÉ

  • ANTOINE COUTURE
    23 novembre 1767
    St-Laurent, Ile d’orléans
    GENEVIÈVE CHABOT

  • CLÉMENT COUTURE
    24 novembre 1733
    St-Laurent, Ile d’Orléans
    MADELEINE GOSSELIN

  • GUILLAUME COUTURE
    5 juillet 1703
    St-Laurent, Ile d’Orléans
    NICOLE BOUFFARD

  • GUILLAUME COUTURE
    18 novembre 1649
    Québec
    ANNE AYMARD

  • GUILLAUME COUTURE
    Date inconnue
    St-Godard-de-Rouen, Normandie, France
    MARGUERITE MALET

Données sur les ancêtres Couture

Suzanne comme toutes les familles Couture descend du bien connu Guillaume Cousture. Elle a été une figure importante dans la communauté de Weedon. Elle est la mère de plusieurs enfants nés dans notre milieu.

Venu de Normandie, en France, votre ancêtre, Guillaume Cousture avait prononcé des voeux de « donné » aux Jésuites en échange d’un hébergement et de nourriture. Dès son arrivée en Nouvelle-France vers les années 1640, il entreprit aventure après aventure au cours desquelles il risquera de mourir à plusieurs reprises. Jusqu’à un âge avancé, il se désignera comme un charpentier dont il pratiquait le métier.

Dès 1641, il est en contact avec les Hurons et leurs chefs et il accompagne les missionnaires de la Huronie. Il apprend ainsi plusieurs langues indiennes ce qui fera de lui un homme précieux pour la Nouvelle-France lors de pourparlers et de négociations entre les français et les autochtones. Lors d’une deuxième expédition dans ce territoire, il est accompagné d’un groupe d’Indiens hurons et de deux missionnaires Isaac Jogues et René Goupil. Son groupe est surpris par environ 80 Iroquois qui leur tendent un piège. Lors de l’échauffourée, Guillaume atteint mortellement l’un des chefs. Il réussit à s’échapper alors que les Jésuites sont pris. Il se ravise pour les aider, mais il est capturé à son tour.

Les Iroquois torturent les Français et les Hurons. Voici ce que le père Jogues raconte :
« Cousture, qui dans le combat avait tué un de leurs chefs, fut exposé à toute leur fureur. Ils le déshabillèrent et le meurtrirent à coups de bâton. Ils lui arrachèrent les ongles, lui broyèrent les doigts avec leurs dents et lui passèrent une épée à travers la main. Un sauvage lui enleva la moitié de l’index droit. La douleur fut d’autant plus grande que le sauvage se servit, non d’un couteau, mais d’un morceau de coquillage. Comme il ne pouvait couper le nerf trop dur et trop glissant, il le tordit et lui arracha en tirant avec une telle violence que le nerf surgit hors du bras la longueur d’une palme. Le bras enfla prodigieusement jusqu’au coude. »

Il fut donné à la famille de l’homme qu’il avait tué. Par la suite, il a été adopté par une veuve de la tribu qui soigna ses plaies. Plus tard, son compagnon René Goupil est tué d’un coup de hache après avoir fait un signe de croix sur la tête d’un enfant. Isaac Jogues, lui, a pu s’enfuir.

Au cours de ces années chez les Iroquois, Guillaume Cousture réussit à apprendre leur langue puis à obtenir leur confiance. C’est en 1645 lors d’une visite à Trois-Rivières avec le chef iroquois et habillé selon leurs coutumes qu’il apparut comme un ressuscité auprès de ses compatriotes. Il continua à négocier la paix entre les Français et les groupes d’Indiens. Malgré certains succès, les pères Jogues et Lalande furent massacrés à leur tour par les Iroquois en 1646.

Finalement, il décida de s’établir à Pointe-Lévy sur la seigneurie de Lauzon devenant ainsi le premier colon de Lévis. En novembre 1649, il a épousé Anne Aymard, native du Poitou. Ils eurent 10 enfants. Malgré cela, les responsables de la colonie lui ont demandé à plusieurs reprises son aide s’appuyant sur sa connaissance du pays, sur sa grande expérience d’interprète et sur son audace d’explorateur. C’est ainsi qu’il a atteint le lac Mistassini et plus tard la rivière Rupert qui se jette dans la mer du nord.

Vers 1666, il fut nommé capitaine de la milice de la côte de Lauzon et plus tard juge sénéchal. Pendant les nombreuses années où il était devenu plutôt sédentaire, il a été considéré comme une personnalité importante dans la seigneurie de Lauzon. Il se déclare charpentier lors du recensement de 1681. Il décède en 1701 à l’âge de 84 ans.

Seul son fils Guillaume est l’ancêtre de sa descendance Couture. Jean-Baptiste portera et transmettra le patronyme Lamonde. Charles sera appelé Lafrenaye. Eustache prend le nom Bellerive et Joseph-Odger celui de La Cressonnière. De leur côté, les filles de Guillaume et de Anne épouseront des Côté, Couillard, Marsolet et Bourget.

Les ancêtres de Suzanne Couture Cliche ont vécu dans la région de Québec, dans l’île d’Orléans et à Lévis pendant six générations. Puis son arrière-grand-père s’est marié à Wotton pour installer les trois autres générations dans cette même région, à Ham-Sud et à Weedon. – septembre 2009.

Le patronyme Couture était classé le 45e nom de famille le plus utilisé au Québec d’après l’Institut des Statistiques de la Province.

Gilles Magnan